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..COURS:
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......GÉNÉRALITÉS
.. TESTS
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Conférence donnée aux Anciens combattants de Nouvelle-Calédonie à Nouméa en 2011
Communication présentée à
l'atelier " enseignements & apprentissages " lors de la
3èmeConference: Oceanic Transformations donnée
par l'Australian Association for the Advancement of Pacific Studies
à laVictoria University de Melbourne (Australie) le 9 avril 2010
New learning in Fiji contemporary drama
Conférence donnée au
cours du colloque VAKA VUKU 2006, USP, Suva (Fidji)
La ville dans
les œuvres postcoloniales du Pacifique
Conférence donnée au colloque internatonal URBS ET ORBIS METROPOLES ET VILLES PROVINCIALES DANS LE MONDE ANGLOPHONE, 2006, Université de Créteil,
The city in
literary texts, spatial synecdoche in a general
protest
Conférence donnée au colloque international TEXT AND THE CITY James Cook University, 2005, Cairns (Australia)
"Question de point de vue : Miss Ulysses from Puka Puka"
Conférence donnée au cours du
colloque C.O.R.A.I.L. 2003 ( UNC, Nouméa /
Nouvelle-Calédonie)
"Changement de mode alimentaire et changement de mode de vie en Nelle Calédonie pendant la Seconde Guerre mondiale : Base Wallahs "
Conférence donnée au cours du
colloque C.O.R.A.I.L. 2002 (UNC, Nouméa /
Nouvelle-Calédonie)
"Resistance and resilience in ONCE WERE WARRIORS"
Conférence donnée au
cours du colloque ACLALS 2001 à l'Université de
Canberra (Australie)
"Nature et culture dans le roman samoan : WERE WE ONCE BELONGED de Sia Figiel"
Conférence donnée au cours du
colloque C.O.R.A.I.L. 2001 ( UNC, Nouméa /
Nouvelle-Calédonie)
- publiée dans les actes du colloque sous la direction de H. Mokkadem, Iles de Lumière Nouméa 2003 -
" La guerre des sexes vue par les auteurs océaniens : vision ou reflet?"
Conférence donnée le 15 novembre 2001
à la bibliothèque Bernheim (Nouméa /
Nouvelle-Calédonie)
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Quelques notions sur la Culture
L'organisation de la Région du Pacifique Sud
RELATIONS DE L'UNION EUROPEENNE AVEC LES ILES DU PACIFIQUE -STRATÉGIE POUR UN PARTENARIAT RENFORCÉ
Écriture polynésienne, littérature océanienne par Sonia LACABANNE
Where we once belonged by Sonia FIGIEL
The Whale Rider (version française: Paï ) de Witi IHIMAERA
intro.
to PAPUA NEW GUINEA /
La PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINÉE
présentation
.....introduction
to SOLOMON ISLANDS /
Les SALOMON présentation
...introduction
to VANUATU / Le
VANUATU présentation
...introduction
to FIJI / Les îles FIDJI présentation
.
..introduction
to NEW CALEDONIA / La NOUVELLE CALEDONIE
présentation
vers les îles du
Pacifique index
...
.intro.
to FRENCH
POLYNESIA / La
POLYNÉSIE FRANÇAISE présentation
......introduction to HAWAI'I / les îles HAWAII
présentation
....introduction
to COOK ISLANDS / Les
COOK présentation
....introduction to SAMOA (WESTERN SAMOA) / Les SAMOA présentation
...
.introduction to AMERICAN
SAMOA / Les SAMOA AMERICAINES présentation
...introduction
to NIUE / L'île
de NIUE présentation
...introduction
to TONGA / Les
TONGA présentation
...introduction
to TOKELAU /
L'île de TOKELAU présentation
....introduction
to TUVALU / Les
TUVALU présentation
.....introduction
to WALLIS and FUTUNA / WALLIS et FUTUNA
présentation
..
..introduction to PITCAIRN
ISLANDS Group / Les îles PITCAIRN
présentation
.....introduction to
CLIPPERTON / CLIPPERTON présentation
....
....introduction to EASTER
ISLAND / l'île de PAQUES présentation
vers les îles du
Pacifique index
..introduction to NAURU ISLAND / L'île de NAURU
présentation
..introduction
to FEDERATE STATES OF MICRONESIA /.........
...
Les
É TATS FÉDÉRÉS DE
MICRONÉSIE présentation.........................................
.. introduction
to PALAU / la République de PALAU
présentation
...introduction
to KIRIBATI / Le KIRIBATI présentation
...introduction
to MARSHALL islands / Les îles MARSHALL
présentation
...introduction
to NORTHERN MARIANAS / Les îles MARIANNES DU NORD
présentation
vers les îles du
Pacifique index
TERRITOIRES SOUS CONTROLE AMERICAIN / U.S. TERRITORIES
...Baker
Island
...Jarvis Island
...Palmyra Atoll..........
...Wake
Atoll...................
...Johnston
Atoll.......
...Midway.............................
...Guam
vers les îles du
Pacifique index
vers les îles du
Pacifique index
vers les îles du
Pacifique index
QUELQUES NOTIONS SUR LA CULTURE
1 - Définition:
L'anthropologue britannique Edward Burnett Tylor définit la culture en 1871 comme un "tout complexe qui inclut les connaissances, les croyances, l'art, la morale, les lois, les coutumes et toutes autres dispositions et habitudes acquises par l'homme en tant que membre d'une société".
La notion de culture est affinée par les travaux anthropologiques de Boas (1858-1942), qui sont devenus des classiques du genre. Il a démontré la nécessité d'étudier une culture sous tous ses aspects, au nombre desquels il faut compter la religion, l'art, l'histoire, la langue, les caractéristiques physiques du peuple, mais également le poids des expériences individuelles. En montrant que les prétendus "types raciaux" ne sont pas des caractéristiques stables, il aboutit à une critique radicale du concept de "race ", et à une critique déterminante de l'opposition traditionnelle du primitif et du civilisé. Il est l'auteur de l'Esprit de l'homme primitif (1911), Anthropologie et Vie moderne (1928) et Race, langage et culture (1940).
La définition moderne de la culture ainsi que les mécanismes de son évolution, constituent autant de problèmes qui divisent les anthropologues :
les "diffusionnistes" posent comme hypothèse que les éléments culturels diffusent à partir de quelques centres;
les "structuralistes" insistent sur l'aspect irréductible de chaque modèle culturel. Les culturalistes américains soulignent le rôle de la culture dans la formation de la personnalité, et des choix des modèles de comportement qu'elle crée chez chaque individu.
En anglais , en combinant un peu le tout et en restant simple on peut donner cette définition :
"Culture consists of the beliefs, behaviour, language, and entire way of life of a particular time or group of people. Culture includes customs, ceremonies, rituals, works of art, techniques and traditions. The term may also describe the intellectual and artistic achievements of a society ".
2- La culture et les affaires
Culturellement il y a plusieurs façons de rassembler des informations, d'occuper l'espace, de diriger une affaire commerciale et de négocier.
La communication non verbale est aussi très importante en négociation. Même le silence se pratique différemment selon les cultures. Ainsi une réaction par le silence à une proposition commerciale peut être interprétée négativement par les Américains, les Allemands, les Français etc. mais dans les pays d'Asie le silence n'est pas forcément interprété négativement. Ce n'est pas forcément un échec de communication, c'est même une partie intégrante de l'interaction sociale. Le silence peut signifier que vous écoutez, que vous apprenez ou même que vous êtes d'accord.
La question du langage est également très importante. Car le langage est toujours adapté aux besoins du locuteur. Les besoins du locuteur dépendent aussi de son environnement. Un exemple concret nous est fourni par la langue zoulou qui a 19 mots pour définir la couleur verte. L'explication d'un chef zoulou à ce propos est intéressante. Autrefois, les zoulous se déplaçaient à pied sans carte, sans panneaux et il fallait bien décrire aux voyageurs le chemin à prendre. Les 19 nuances de vert permettent de décrire les plantes, les arbres, les animaux etc.
Dans le monde des affaires on essaie d'instruire les commerciaux en faisant des catégories culturelles adaptées au domaine de la négociation commerciale. Ainsi les Suisses, les Allemands, les Suédois feraient partie de la catégorie des linéaires actifs ce qui veut dire qu'ils se concentrent sur une seule tâche pendant une période donnée. Ceux qu'on appelle les actifs multiples n'attachent pas beaucoup d'importance à la ponctualité, à l'organisation du temps. Par contre ils attachent de l'importance aux transactions, aux relations humaines. C'est le cas des méditerranéens mais aussi des Russes, des Polynésiens, des Arabes, des Africains etc. À l'opposé de cette échelle il y a en plus des Allemands, des Suédois, des Suisses, les populations scandinaves, britanniques, canadienne, néo-zélandaises, australiennes d'origine anglo-saxonne. Enfin un autre type de comportement en négociation commerciale est celui qui appartient à la catégorie des réactifs qui seront des auditeurs respectueux plutôt introvertis c'est-à-dire qui ne parlent pas beaucoup. Cette catégorie culturelle se trouve parmi les Japonais, les Chinois, les Coréens, les Turcs, les Finlandais, les gens de l'Asie du Sud-Est. Non seulement le silence est apprécié comme marque de bonne conduite. Quand ils s'expriment ils peuvent le faire de manière brève. À celui qui écoute, de trouver ce qui n'a pas été dit. Il y a aussi une manière "en circonvolutions" de dire les choses c'est-à-dire une manière de tourner autour du sujet en s'en approchant en particulier dans les sociétés plus orientales et qui peut dérouter le négociateur occidental. On dit que les Polynésiens font partie de la troisième catégorie et quand il réagissent, ils devient des actifs multiples.
La notion du temps ainsi que son utilisation varient d'une culture à l'autre. Les Britanniques et les Américains expriment très clairement cela avec le dicton : "time is money ". Ils partagent cette idée du temps et son utilisation avec toutes les autres cultures dont l'origine est avant tout anglo-saxonne. Les Hollandais, les Allemands, les Suisses les comprennent aussi fort bien. Par contre ces nationalités déjà citées peuvent avoir des problèmes à comprendre la manière dont les Méditerranéens par exemple gèrent leur temps. Ce qui est important pour les Européens du sud ainsi que pour tous les Méditerranéens c'est de réussir une transaction, aboutir dans le cadre de la relation humaine qui est prévue sur l'emploi du temps, même si la ponctualité n'est plus respectée . La précision des Suisses par exemple aura du mal à s'adapter avec l'approximation des Espagnols par exemple.
Il y a aussi une notion cyclique du temps comme c'est le cas pour les cultures asiatiques. Cette notion cyclique du temps est également présente dans les cultures polynésiennes et elle est magnifiquement exprimée dans un des derniers romans de l'écrivain maori Patricia Grace qui en version française s'appelle "Potiki, l'homme amour ". éd. Actes Sud
La culture japonaise a aussi sa manière de dérouler le temps de le segmenter en accordant une importance particulière au début et à la fin d'une séquence. Si l 'Américain ou l'Anglo-saxon ou l'Européen va directement au cœur du sujet, ce n'est pas ainsi que l'on doit faire au Japon par exemple ou dans d'autres pays asiatiques. Il y a des procédures et des paliers, des rituels à respecter. En règle générale, on conseille au commercial européen de veiller faire la chose qui convient au bon moment.
Un autre exemple où il y a divergence culturelle, est la notion du leadership et cette notion a une influence sur l'organisation de l'entreprise.
Le système éducatif forme les futurs chefs d'entreprise et les futurs chefs en général. Prenons l'exemple de la France : nous avons tout un système de grandes écoles. Ce système est totalement inconnu aux Etats-Unis et les Américains ont du mal à comprendre que l'élite française passe par ce système en grande partie . Mais les Français savent-ils que l'élite US peut provenir des " Ivy Universities "?
Une autre difficulté est la compréhension de la communication dite non verbale entre étrangers. Les gestes avec les mains les doigts ont un sens différent selon les nationalités. Par exemple en Indonésie pointer l'index en direction de son interlocuteur est un signe de menace. Tapoter son front avec l'index signifie pour un Français " il est fou " et pour un britannique " il est intelligent ". Former la lettre " O" avec son pouce et son index signifie pour les Américains " c'est d'accord ". Pour un Français " c'est zéro ", pour un Japonais ce geste fait référence à l'argent et pour un arabe à une menace de mort. Des gestes peuvent être obscènes dans certaines cultures et sans signification dans d'autres.
L'espace entre deux interlocuteurs dépend pour beaucoup des cultures à laquelle ils appartiennent. Les gens issus d'éducation anglo-saxonne mettent leur espace vital à plus d'un mètre mais les Méditerranéens n'hésitent pas à se rapprocher pour converser ce qui peut-être embarrassant pour un Anglo-saxon.
Regarder dans les yeux son interlocuteur est un signe de franchise pour les Occidentaux mais un signe d'insolence pour les Japonais et les Polynésiens.
Il y a bien sûr les manières de table et l'heure à laquelle on dîne. Les Australiens et les Américains peuvent manger entre 6 et 7 heures du soir, les Espagnols et les Portugais entre 9 et 10 heures du soir et même plus tard en été. La manière de tenir sa fourchette et son couteau est très codifiée en Grande-Bretagne: un exemple typique est que lorsqu'on ne mange pas les mains doivent être posées sur les genoux alors qu'en France, par exemple, ne pas mettre ses mains à table est un signe de mauvaise éducation.
Ceci étant, la globalisation de l'économie entraîne une diffusion générale d'un certain type de cultures qui commence à se voir dans les restaurants à restauration rapide comme MacDonald où il n'y a pas trente-six façons de manger un hamburger.